L;écriture ne s'invente, c'est une nécessité,
on ne choisit pas le besoin d'écrire, il s'impose.
Septembre est passé, alors voilà Octobre probablement plus libéré
des fatigues à évacuer, de mises en place pour la rentrée, d'équilibres à aller chercher,
Octobre, début d'un Automne en ouvertures nouvelles,
Il y a eu une telle nécessité de respirer en tout dehors, en Nature.
L'heureux temps des vacances, demain,
car si pour nous, vacances en air de libertés si souvent, chaque jour,
pour lui, notre fils autiste de 32 ans, c'est vacances qu'il clame en être gai et joyeux,
alors c'est pour demain,
nous le déposons au camp près de Languidic, cuisine et mer, pour 6 nuits,
pour partir, nous, vers Carentec,
et revenir le chercher, six jours après, pour qu'il découvre Carentec huit nuits
La neuropsychiatre nous réconforte, le porte vers le meilleur pour lui, consultée ce matin,
on s'en part, apaisés, soutenus.
Il y a du boulots en perspectives,
pour les troubles de l'attention, avec la neuropsychologue,
pour les intonations, questions, réponses, avec l'orthophoniste,
pour le choix binaire, en Sa Esat,
pour les règles d'un jeu, avec la psychomotricienne, et la stimulations sensorielle,
pour l'Esat, et cette vie sociale alentour,
pour le Foyer, ces " différent de la maison, ces défusions avec nous les parents, mortels un jour,
pour les parents, la création de liens avec ses petits neveux, le recevoir donner,
mais tout cela c'est pour Septembre,
Place aux VACANCES!
Pouf de ouffffffffffffffffffffffff!
Aujourd'hui, au ralenti, quoique...
tellement de vie à grignoter ses quatre petits coins tous dorés,
le jardin un peu à soigner, des pas ce soir à la fraîche, mais comme c'est joli, ce coin,
mais comme le ressenti d'y être depuis si longtemps,
pourtant le trouble, quand le père a des propos incohérents, et noircit mes légèretés avec ses 89 ans....mais comment je serai moi, si un jour 89 ans?!
et puis ce repas à deux sur la place ce soir, comme ce matin ce petit déjeuner quand la toto à cpnduire dans l'autre bourg.
Comme elle fait du bien cette Brière.
Un milieu de semaine avec les deux petits, qu'en bonheurs,
c'est si délicieux que leurs quatre petits yeux, quand le petit train de la Roche Bernard,
quand elle me dit que frites et mayo et ketchup, alors va pour tout cela, devant le vieux port,
les siestes raccourcies, c'est dommage, mais un RV avec la psychomotricienne, POUR ELLE,
alors POUR LUI, des colères en fin de journée,
c'est pas facile d'être de la fratrie d'une soeur, d'une frère, quand il y a des difficultés...
Tonton a eu le sien, son RV avec la psychomotricienne d'ici, l'avant veille...
et il y a cet oubli, l'oublier lui, dans la cafetaria, avec ses cafés, ses appels,
je me le pardonne, mais sur le coup, il a fallu speeder, vite fait sortir le petit bonhomme du bassin, les laisser avec grand papa, le temps de son café et de le raccompagner, le coeur à vitesses trop grandes...
la têtepleine faut croire...
l
C'est magique et si inattendu de sortir d'une longue période d'enfermements.
Quels bonheurs d'accepter une invitation pour hier soir, la veille.
Quelle belle soirée de partages en tous genres, de francs éclats de rires.
Quel bonheur ce petit café ce matin, à Missillac, j'adore ce petit bourg authentique.
Quel heureux message au téléphone, quand mon fils autiste, en week foyer, ce week à venir, me dit qu'il s'est inscrit pour allervoir Toys Story 4.........
Quel rappel que le Toys Story 1, de ses huit ans, pour la première fois, assis dans un fauteuil devant la télévision.
Quelle chance d'avoir au téléphone, la fille de ma grande amie, d'enfance. Je l'ai promenée en poussette.
Quel bel présent que ce passé qui se renoue et trame les matières d'une vie si remplie sans travail extérieur, juste au plus près des enfants, en autisme, en communion avec la Nature.
Quel tendre souhait que les dix ans à venir, le plus sereinement possible.
Quelle belle aventure *levivre.
C'est terrible quand le vide habite la vie censée être en vie.
Et puis quand cette grande amie depuis le 21 Décembre, muette de voix, juste des sms, qu'on se ressent incapable de faire revenir plus en surface, quand cette mort cérébrale, mais mince comme elle est redoutable, dans l'arrivée en retraite, et la perte de tous les repères, la socialisation, que l'être peut visualiser son physique fatigué, une chute libre pour elle, elle me dit que cette impression d'être tombée dans un puits. Elle s'est occupée de tant et tant d'autistes si compliqués.
Alors quand soi même, on cherche un mot, un oeil, une perche, pour s'accrocher à la vie, cela maximise l'état extrême de solitude.
Le courage d''être en vie.
Il y a un mois, ma fille du Nord a tellement insisté pour que je rentre dans Facebook, alors...???
J'ai posé une image de la mer, j'ai tenté de bidouiller un peu, de découvrir.
La soeur d'une amie de CP à la 3ème...au bout du fil il y a deux jours.
La soeur d'une grande amie des Vosges, sa fille, les espoirs qu'elle m'appelle.
Ce petit village de Ménarmont de mon enfance à travers champs, qu'avec les simples de vie.
Quelle exploration d'avec la vie, cette dernière année, ce déménagement a tellement déménagé la tête, comme ce deuil de ma mère, il y a deux ans, et les mois qui ont suivi dans un deuil impossible à faire normalement, quand un père jette à la figure qu'une enfance trompée par les apparences, finalement.
Il faut beaucoup de temps pour que la vie repointe son bout de nez, après le noir, le deuil, la mort, si près.
Ce jardin ses splendeurs sauvages tout derrière, mais qu'est ce que cela fait du bien.
Des bonheurs puissants avec les deux petits enfants hier et aujourd'hui.
Deux petits anges.
"Kéke cé ça?!" quelle question qui ne lasse pas, cet appétit de vivre, de le vivre.
Mon petit bonhomme comme j'aime comme tu aimes la vie, et comme j'aime rire avec toi.
Ma petite chérie tu progresses tu ris tu manges en appréciant tu discutes te poses des questions.
Ma vie de ce côté là tu m'apaises des espoirs me guident d'un amour à aimer simplement.
Mon grand bonhomme ce soir tu restes compliqué à vivre,
Peut être je vieillis, d'ailleurs cela est certain.
Peut être je quitte l'idée de te voir et partager que sereinement avec toi.
Peut être que je trouve injuste de ne pas pouvoir me donner plus à tes neveux.
Mais je prends soin de moi, la seule garantie de veiller d'un oeil de loin de près, auprès de vous.
Mais je n'oublie pas la maladie ce Printemps après un hiver si douloureux de partout.
Mais comme il reste trois examens à faire, le diagnostic reste flou....
Et si c'était la maladie d'aimer, d'aimer trop? mais comment peut on aimer trop?
Je vous aime.
Que du bonheur ce soir tout en haut de La Roche Bernard, comme tous les vendredis soirs sauf ceux qu'ils passent une fois par moi, au Foyer d'Hébergement. Tellement bien ce soir, le rêve réalisé pour ce soir.
Que du bonheur.
Que du bonheur ce matin d'aller prendre mon café à La Roche Bernard tout en bas, au bord de la Vilaine, de marcher de haut en bas, de bas en haut, le long de la rue sympathique vers la poissonnerie.
Que du bonheur.
Que du bonheur, lui chez le coiffeur si bien, en fin de journée.
Que du bonheur.
Que du bonheur de voir comme la Toto reroule joyeusement sa légère, sans à aller chercher très loin l'énergie puisqu'elle est Là. Quelle chance de retrouver une forme.
Que du bonheur.
Que du bonheur de voir les deux petit si gais mercredi. Même si c'est fluctuant souvent, elle rentre dans sa bulle, ne répond pas. Le petit bonhomme dit bien ses ressentis, quand il a peur des pigeons dans le parc, mais plus serein qu il y a quinze jours quand il a quitté sa chambre, à lui, depuis 7 mois, il en a 19. Il a rejoint celle de sa soeur...dans la sienne, une maman et sa fille, son fils dort dans le séjour, ils ont fui le Congo en guerre en Février, et sont hébergés jusque fin Juin. Ce soir encore, le visage de cette jeune fille de 14 ans, souriant tellement dans ma tête, elle restera dans sa chambre, le temps des goûters, du retour vers 18H, celui de son frère, son pouce en bouche, pour ses 10 ans, cela fait mal, assis avec lui dans le séjour, et le voir si démuni, on ne pourra jamais changer le monde, le rendre que bon, que doux, qu' Humain...c'est bien dommage...et puis cette maman...
Que du bonheur d'aimer aimer.
Que du bonheur d'avoir eu une enfance sans guerre.
Que du bonheur.
Que du bonheur sans diplôme, sans médailles, de juste être là, tout près et faire rire et chanter et danser. Ce cache cache dans la rue derrière des arbres, comme c'est goûteux le rire éclaté d'un enfant innocent;
Que du bonheur, ainsi soit il.
Mes écrits, mes pulsations mon âme, mes images, merci de les laisser, ici, dans mon nid d'être.
