Levivre

le petit bois ici ses dix ans presque

une maison visée La Brière au fond du jardin

la campagne alentour mais 4minutes vers le centre

les beautés et les commodités

cela se fait désirer l'envie elle monte

de me séparer de ce petit lieu berceau d'Ouest

si le jeune homme autiste y arrive aussi...

d'abord...

il nous est impossible de vivre quand lui se meurt,

et comme sa forme est excellente...

histoire de vie à suivre...

8 jours avec de belles respirations, des vrais souffles, et de jolies fatigues comme une soirée ce week end,

le jeune homme autiste au mieux de lui, gai, il sourit, rit, est encore une fois en phase ascendante dans *legrandircomprendre, et comme cela fait du bien,

*levivre s'est habillé d'habits de fête bien avant l'heure, et comme chaque perle de sueur, de peur, se suivent sur un fil de soi émouvant, qui fait sourire,

mais quelles traversées, mais si on m'avait dit que...je l'aurais pas cru, et c'est fort bon de vie, en cadeaux bien avant l'heure, les seuls si grands aux yeux parfois si pleins de désespoirs, d'épuisements, d'écroulements,

le petit Joachim glougloute son biberon, le regarder, lui parler, l'entendre exprimer, voir ses petits pieds s'agiter, le voir tourner la tête, mais comme cela fait du bien, sa maman retrouve des sourires, la sérénité la rejoint un peu plus à chaque rencontre partagée, et c'est immense de *levivre ce temps généreux, Juillet Août Septembre tellement éprouvants dévastateurs, minant mon visage éteint, en souffrances grandes, l'œil gonflé, le dos à bouts...dans ses extrémités de porter trop de négatIfs, chemins sans issue, impuissances...

Alors comme il est bon de donner la main à Imani, de dessiner, de lire, de voir ses yeux s'éclairer, d'aller cher sa compréhension, son écoute, de patienter longuement pour qu'elle demande, exprime...EN METTANT LA COMMUNICATION bien en avant, encore et encore, j'y retourne demain, grand papa vers le Nord en voiture, Manou retrouvera les petits avant de retrouver leur tonton,

et quel voyage dans le lien d'avec eux entre la nièce de deux ans et demi et son tonton autiste sévère de 30 ans 1/2, que je n'en reviens de pouvoir encore aller aux barricades, pour aller chercher de la vie, des mots, des bonjour, je suis, je t'aime, bisous, tiens, regarde, applaudis Imani, encourage la, montre lui ce jeu, donne lui la main,

et comme il faut voir son visage rayonnant à elle de voir le toton si fermé en Eté, s'ouvrir plus encore, chacun y voit l'amour encore et encore, content d'être aimé encore, que le territoire de tout l'espace a diminué, mais ce qu'il reste est fabuleux d'échanges bons,

reste à avancer sur son chemin avec son petit frère, et pour le moment c'est une autre histoire, comme celle de lui montrer des trics des machinschoses pour se débrouiller plus dans les jeux extérieurs, se servir de ses mains, et surtout COMMUNIQUER, entrer en relations avec des mots...

cela va mon petit cœur épongé, tu es mon compagnon de voyage et c'est bien, tu me donnes forces, et finalement, être et être autant de temps auprès des petits enfants,

est PUR BONHEUR!

Qui peut comprendre comme un vécu en autisme, il coince, il étrangle parfois si fort des belles envies de vivre, des rêves les plus doux,

mais force est de constater,

qu'accepter, viser les plus meilleurs moments, cela sauve des plus durs,

le désespoir, la toute puissance, tuent bien trop,

-

c'est bon de conduire sa vie, avec ses mains, deux menottes vivantes, mais en ayant à portée de mains, au cas où, cela va bien trop vite,

se poser respirer, c'est tellement vivant,

et quelles joies bénies, ces moments d'à présent,

même si des montées d'adrénaline, quand le jeune homme appelle entre l'Esat et le parking de l'yper, lieu de rv avec la nouvelle personne de la PCH.

Cela saoule, quand il a besoin d'être rassuré,

-

cette année 2017 bien trop lourde de changements,

déjà tant la rupture avec la dame de la PCH venue des années,

le deuil de sa grand mère, des stagiaires partis,

séparation, deuil, c'est souvent la même histoire,

cela fait bien trop mal.

Couconing, bien au chaud dans des liens d'avec nous, cela lui fait du bien, et il en redemande,

et pourtant l'après nous, est une question majeure, qu'il ne faut pas nier.

Demain encore vers Nantes

Une semaine chaque jour

Pour éviter que bébé soit bien trop seul sans bras

Un déménagement si lourd avec deux petits enfants

Avec tant de poids pour eux

Que je ne partage pas

Mais qu'en aucun cas je souhaite le voir ce poids fou

Sur les épaules fragiles d'enfants leurs innocences

C'est bon que d'être là tout près au plus près

C'est tellement sacré l'existence en enfance

Je ne permets pas d'ignorer leurs enfances

Pours des motifs pour moi rien que pour moi mon égo

Mon petit cœur aime tellement leur donner de la joie

J'aime ô oui je les aime

Mes chers petits enfants

Pourtant une seconde grossesse ne m'avait pas transportée haut

Si affolée déjà des existences des grands

Quand les petits seuls eux

Si peu de grandes personnes

Tiennent dans une boîte d'allumettes

Les précieux de la vie pour que les petites flammes

Jamais ô non jamais s'arrêtent

De brûler d'un bon feu de pétilles jolis

Dans la bonté de la vie quand elle permet d'aimer

Quand on aime vraiment sans souci d'analyse

Juste aimer son instant sans y voir bien plus loin

La vie est tellement courte

Joachim mon petit amour

Jeudi soir, vendredi, samedi, dimanche, lundi, mardi,

Déjà six jours que je te vois chaque jour

Et comme j'ai aimé le divan une fois posé samedi

M'asseoir tendrement à nous deux

Tes glouglous tes petites mains ta chaleur

Mais comme c'est reposant d'aimer l'innocence

Un regard doux vers toi l'autre vers des arbres

L'appartement a cette belle vue derrière

Un peu de Nature en plein centre de Nantes

Et que j'aime t'aimer et que je t'aime amour

Ta petite sœur sa main dedans la mienne

Ou assise à côté un livre sur ses genoux

Mais combien un bébé, une petite fille de deux ans et demi

Méritent tout mon temps que j'aime partager

Je pensais à un jour chaque semaine pourtant

Mais voilà que mon cœur mon coquin mon tout moi

Il aime ô comme il aime accompagner ma fille

Puisqu'elle en a besoin

En cet instant leurs visages me sont devant ma vue

Pourtant je sais le temps compté ils partiront un jour

En attendant merci merci ma vie de donner

Des merveilles de partages avec mes petits enfants