Le cerveau de la machine à laver, dixit le monsieur, est out,
et cela me sourit, il y a tellement plus grave et important qu'un courant d'un matériel,
la nouvelle commandée, une chance de pouvoir en faire l'achat,
et cinq jours pour l'attendre,
et comme le bon de commande oublié, la personne appelle au téléphone,
et le temps d'aller rechercher la feuille pour la livraison,
et l'illumination, il y a une laverie récente disponible, à quelques minutes,
et du linge tourne,
et le temps pour un café en face, la joie de revoir une connaissance, puis une copine,
et finalement un matin gai même si la machine hors d'usage,
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le cerveau se paisible encore, après une fin de journée, avec une réponse à donner au Foyer,
des tumultes encore, mais plus vite effacés,
leprendreledessus est à nouveau possible, et comme cela fait du bien,
lenoyéballotéétoufféessouflé remue bien trop,
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ce soir, la réunion des familles à l,Esat Sa Esat, avec joies, j'apprécie les équipes, la chef de service,
mon fils autiste y est bien, il y a une belle ambiance, des sourires, des détentes, de la belle attention Humaine,
alors j'AIME, m'y rendre les pieds envolés légers tranquilles,
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le rêve vers l'Esat, laisse de bels restes vivants pour lui, même si des ans de labeurs épuisants pour faire entendre au plus juste, au plus près,
L'AUTISME de mon fils,
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le rêve vers le Foyer d'Hébergement, a quitté la tête, à rêver,
c'est bon d'envisager, autre chose, pour après ses parents,
dans les six ans,
une santé c'est aussi fragile que précieux,
cela tient à un fil,
on peut tellement franchir si vite, en une fraction de seconde,
l'espace de la vie, vers l'espace de la mort.
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Pour Aujourd'hui, le vivant dans l'instant, il fait du bien, tapouille, lit, devant les bouquets, les fleurs, le bois sifflotant, le hall silencieux du nid rafistolé par les becs pour le moment pas revenus pour couver une seconde fois,
par prudence deux autres pots ont quitté le hall et gagné le jardin, le pot volé avec le joli caoutchouc une pousse de celui du Nord, la pousse si haute du yucca, c'est triste,
mais tant manquent à beaucoup, et déjà l'essentiel, un toit, de l'eau, des vêtements, du travail, pour manger, des petits bonheurs,
que cette perte de si jolies plantes que j'aimais voir pousser, c'est pas grand chose à souffrir, c'est juste une petite peine, même si sur le coup, l'étonnement, la déception, qu'une personne mal intentionnée dans ce hall, en haut de l'escalier commun.
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Tout le monde n'est pas gentil,
mais tout le monde n'est pas méchant,
et il y a des sourires si vrais, des mains si bonnes, des yeux si attentifs,
que cela va, oui, cela va,
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sur mon chemin en amour, éprouvant mais que j'aime...