Levivre

Une pause avec toi, le temps d'une écriture,

trois heures bien remplies, de temps à lui donner,

mais il va bien son être, c'est tant inespéré,

un cerveau c'est tellement, la source de la vie,

mon amour, je me donne parfois hors mes limites,

mais quand je le regarde, quand je le vois en vie,

mince comme je suis remerciée au centuple des efforts,

et puis aimer, mérite des douleurs, et des manques,

aimer tout de son contre, se réchauffer de beau,

partager, rester libre, donner de son meilleur,

et ses moins biens aussi, rester son authentique,

qui plaît ou qui déplaît, je suis comme je suis,

et m'étonne chaque jour de celle que je suis...

sans jamais chercher d'être celle là ou celle la,

s'émerveiller de sa vie, se désespérer aussi,

c'est simplement la vie, dans ses états de vie,

et dans les désespoirs, parfois y'a tant de vie,

à y chercher trouver, à s'en barboter tendre,

*belle délicatesse que ce temps qui avance,

mon ami pour la vie.

Main dans la main, complices du temps qui passe...

Les pousses jeunes des yucca et caoutchouc ont pris racines, dans le gros pot, près de la fenêtre...c'est palpitant.

Le regard posé, il se vagabonde, en tout là haut, le bon repas, en oeit sorti,

puis le pas se dégourdit, les pigeons volent, pas de bruits, l'odeur du soleil,

un petit vent si léger, la nuque se donne, un cheveu vole, bon la respire,

l'être s'apaise, la clé de jardin, ses trois jonquilles, un papillon, le premier seul,

et puis un autre, un orangé de trois, le tendre papotage des oiseaux en sieste,

le linge se pend, odeur de frais, la main caresse cet air du temps, qui s'offre,

son coeur s'envole, voyage son loin, en intérieur...

 De ce matin, restent bien des échanges généreux, et cela donne, en tout dedans, Tellement...

la fatigue s'en va, sa douce...

une table dans le petit restau familial, des gens, beaucoup, des vies à s'immerger dedans,

la joie de partager avant de repartir, avec cette dame de sa pharmacie, et,

sans lui faire d'infidélités, ces mois, j'ai pris les médicaments, ailleurs, pour ne pas la faire

souffrir, son frère jumeau est autiste, je lui ai dit comme je pensais à elle, son frère de 42 ans,

en HP, est depuis peu en foyer de vie... alors je suis heureuse de son bonheur dans ses yeux...

quelques pas, des bonjours, après quatre ans, le sourire d'être reconnue, c'est pas rien, d'

isolement tellement, dans ce parcours d'aimer...

tour à tour, après tous ces gros chocs de vie, c'est à la fois de l'élan, de l'envie de demain, et

puis, parfois, le découragement, la lassitude, qui tombent encore parfois,

il en faut du courage, quand aimer, prend tout le sens de la vie, mais c'est bien bel parcours, même

si pas facile, douloureux,

une femme, une mère, ma vie...à aimer.