La Toto sort en ce treize heures, déjà elle virage et son oeil se barbote un bord délicieux de fleurs de toutes les couleurs, comme c'est gai d'aller au bourg, se dit elle,
la jupe se gare un petit espace, puis se sort sans se salir la poussière, tout est de particules ici, si sec, la pluie est ailleurs, le pas content de sa sortie respire chaque gaz tendre et délicat, les petites terrasses sont fort pleines, des gens, des visages, des vies, l'allure prend son temps, hier mercredi si de plein, aujourd'hui jeudi si de vide joyeux vivant calme au bel goût de la seconde de la respiration qui flotte se frictionne s'envole,
aime,
Ô oui, elle aime,
son souffle lui glisse en oreilles, et quand...
la Toto se gare près des jardinières de ses mains, l'oeil pressent que, il se pose la première marche et tout au loin, une hirondelle est posée sur le nid de droite, une seconde sur le nid de gauche,
il avait bien frictionné son regard de son second ce matin, une hirondelle pas fort loin, et de tout son être, elle se disait que lsi es nids revivaient encore son amour, ce serait bien, tout simplement,
Tellement,
c'est si bon de garder sa tête qui aime aimer et être aimée.