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13 décembre 2015 7 13 /12 /décembre /2015 16:34

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Les cadeaux sont au bout du garage, délicatement posés, pour le voyage, dans douze jours,

les pots de peinture, attendent de s'ouvrir deux jours, en fin d'année,

sa chaussette restée ici, son transat des *ensemble, sont froids sans sa présence chaude à ma petite fille chérie,

la grosse valise encore posée sur un meuble,

le sac des produits d'hygiène, dans la chambre du haut, il reste à mettre ses doses remplies de savon liquide, shampoing, pour chaque matin, chaque soir, pour le jeune homme autiste, si peu de médicaments, et comme c'est une chance,

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au premier, l'amarylis grimpe une, deux tiges, et mon oeil suit leur grimpée douce, devant les petites étoiles qui clignotent à l'année, quand les deux lampes s'allument en fin de journée,

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des tendresses, de la fluidité, beaucoup de partages inespérés, comme cela fait du bien, au coeur son âme, du pareil au même,

les petites verdures pianotent des ondes tranquilles en entendant les jolis cris de joies du petit monde en bas, que j'aime envie si forte de leur tendre les bras, de les serrer, de*lesvivre mes amours, c'est parfois si lourd à distance, mais lui, le jeune homme autiste est tant bien ici bas, que je me suis trouvée si fort de fort, ici,

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sur le bras du petit divan, son pull est tricoté à ma petite chérie, que je me surprends à aimer tant et tant, demain, le montage du tricot avec mes mains de moi, encore,

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et c'est bien.

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d'un je vous aime, comme j'aime, comme l'amour m'aime comme çà, sans le faire exprès jamais, d'aimer dans mes excès,

je vous aime et c'est bien, et c'est bon de vous aimer...

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12 décembre 2015 6 12 /12 /décembre /2015 19:03

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Un samedi si léger, son repas tendre et bon, le départ vers la côte avec tant de soleil, ils rentrent au ciné, je me pose un banc plein soleil, la mer devant, des moments intenses de vie, à la croquer beautés si belles en ondes douces et belles, une petite marche, un thé citron, deux pralines, puis son appel, le film est fini...

le café allongé, à nous trois, son chemin, pour encore l'accompagner, et cela se voit vraiment, sa glace, des amandes, des visages connus, et tant d'autres inconnus, de la vie à regarder, des gens, des cent, des têtes, leurs vies en tout dedans, juste à les croiser d'être,

la mer son sable, le chant des vagues et comme cela fait du bien,

des appels des aimés, des vies à distance à se partager un bout avant de se revoir, un pleur de les savoir en banlieue pour le moment, une autre dans le Nord mais ses amis la vivent,

il est au top de forme, et comme cela lui va, de discuter, apprendre, découvrir tant et tant, tout ce qu'il ne voyait pas dans le passé d'avant,

et une marche rapide, loin loin si loin vers le port en bout de rade,

et le soleil se cache, et la bise plus fraîche, la douce onglet aux doigts,

c'est que c'est le Décembre,

beaucoup de méditations, ce chemin vers Noël, ces temps de fêtes des cœurs,

le butternut, le potimarron sont si beaux, les poissons si régalants, la cuisine sent bon de son samedi matin à cuisiner, et comme c'est bon ensuite de les manger tout cela de voir les regards qui apprécient, les bouches qui dégustent, les herbes, les jus de légumes, les pommes de terre à l'eau précipitées dans des régalades d'oignons, l'oeil applaudit de vie, c'est si bon de la manger, le foie se repose de ce zen accueilli,

le jeune homme nous régale, ô comme on apprécie,

à chacun je souhaite.

ô comme ce serait bien, de la chaleur pour tous, une vie qui permet de *levivre tout simplement juste le temps de *levivre...

On le souhaite à ses enfants, à chacun, qui veut bien regarder que sur terre l'art de vivre essentiel c'est de saisir la vie dans ses moindres ses petits ses trucs qui rendent vivants chacun des petits instants, les sourires, aimer chaleuriser celui qui en manque le plus.

Juste un sourire, des pas, un partage, de l'amour, des vivants tous ensemble, sur un bien chemin que celui de *levivre,

ô si seulement 2015 fermait la porte à un année sa dure,

pour laisser place à une année 2016, qu'en PAIX, en AMOUR.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 23:40

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La tige de l'amarylis vers la droite, c'est étrange, l'œil se rapproche, elle est prisonnière des racines de l'orchidée, sans défenses je la délivre, la voilà droite, puis ce soir, je la regarde pencher vers la gauche, vers la fenêtre,

ce petit coin de mes pots de terre vivante, comme je les aime leurs tiges, leurs feuilles, leurs fleurs,

l'oreille gambade cette île douce, et me réveille, m'endort aussi, d'un amour tendre qui m'envahit, et comme c'est doux, comme c'est vivant d'aimer autant,

belle journée, d'un vendredi d'avant Noël, en fêtes sera, c'est une chance que d'être ensemble, et je me vois au Parc Barbieux, mon grand garçon, ce cher tonton, et sa petite nièce, ma petite fille, et à nous trois, tout un aprem d'après la sieste, il fera beau, il y aura soleil, les canards au rendez vous, les arbres de mon enfance, seront pour eux, ronde de vie, cette éternelle,

le Nord chargé de 51 ans, l'Ouest ici a 8 ans...pour peut être encore 43 ans...

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youps le week à *levivre, ses grâces, ses plus lourds, ses comme ci, ses comme çà, dans le Printemps de l'âme, qui permet léger de s'envoler et de danser arabesques, comme ce soir si aérien. Merci pour connaître ces précieux en partages si bons en tout dedans le cœur.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 23:30

Il y a ces frissons de vie, comme en début d'après midi, quand la main qui arrose, s'étonne d'une tige d'amarylis partie vers la droite, et les doigts délivrent la prisonnière des racines d'une orchidée à ses côtés, et la tige devient droite,

et ce soir, elle penche vers la gauche,

il est merveilleux ce petit coin devant, de leurs tiges, leurs feuilles, et leurs fleurs,

et c'est bon de les regarder et de marcher la tête, ou la poser reposer en hamac, sa douce.

c'est bon de respirer, de prendre soin de soi,

pour en aimer des autres.

...

et ce texte disparu réapparaît, je le glisse, en fermant le voile de la nuit, pour onder les neurones de repos.

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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 23:02

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Il y a ces moments parfois de pure folie, comme l'après midi d'hier,

quand une nouvelle tablette, avec carte sim, quand cela ne marche pas, après deux fois une heure à PC44, le monsieur gentil, mais,

quand Orange, avec des robots en voix, des coupures, juste un monsieur pour les pros qui ne peut rien faire,

la Toto en stress de folie de cette vie de SAV nulle, part vers une boutique Orange à côté, qui refuse d'agir, le forfait acheté sur St Nazaire, je reste au comptoir, argumente, elle doit me voir à bout, puisqu'elle accepte d'agir, et je repars dix euros de moins, mais la tablette ne marche pas,

une nouvelle carte sim cet après midi, garde muette la tablette, direction PC44,

50 mn avec un pro d'Orange, décontenancé, y a t il un code, est ce dans vingt quatre heures?...

et pourtant...

et alors...

c'est qu'une story de tablette pour que le jeune homme autiste, envoie des images de ses lieux de sorties de week, à ses soeurs, histoire de partages, de vies à tenter serrer un peu plus, ensemble, avec la distance...

question de temps, de patience, il y aura la solution...

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alors quand 16H10, je m'enfuis de PC44, pour rejoindre le jeune homme revenu à pieds, la dame s'inquiète du retard, et on se part vers St Nazaire, j'ai son goûter dans un joli croquant papier de Thaer le gentil épicier d'ici, ses légumes, ses fruits,

et on se prend un café, plutôt, il va seul commander, attend, paie, revient avec le plateau, nos cafés, et comme j'aime ce moment superbe de vie dedans,

puis je les dépose aux oies avant l'aquagym, il a envie de marcher, de voir le parc, les volatiles, *et je me break un de ces moments qui glougloute si bon le tout dedans,

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la Toto se pose, calme, la portière s'ouvre, il fait encore onze degrés, dix sept à 15 H ce jour, la folie des températures, la tête encore encombrée n'entend rien, la mer est devant, les pas, on se dit bonjour, cela fait si longtemps que je viens ici, devant la digue, une infusion de verveine, le foie se purifie encore des semaines, son mal en dedans, une porte fermée aux excès, droit devant avec une ombrelle, un nuage léger, évacuer les mauvais accumulés les huit années de ce changement de région, de centre, le tout quitter, pour...

son bien être tel ce soir encore, cette salle douce, des petites lampes oranges sur les tables, l'équipe mange juste à côté, personne, que moi, alors je savoure, tellement, ce temps à moi si goûteux d'être arrivée à moi en zénitude ce soir de dix huit heures,

un appel d'une amie chère du Nord, mais je roulais, et voilà que sa messagerie, on s'entendra la semaine prochaine, pour se revoir en fin d'année, dans le Nord, il y a six ans son cancer qui m'avait cisaillée à une descente de train, nos thés, on était en CP, ensemble, son fils part avec Médecins sans frontières, début Février, la vie pour nous, en mères,

je sens que mon corps se ressource, que la pensée s'envole, je m'évapore sur ce bout de spéculoos, une gorgée, comme c'est bon, et je reste longtemps, mon heure et demi, sans lire, j'ai oublié le livre, l'appareil photos dans la Toto, c'est ainsi, j'en profite tellement, égoïstement, j'en ai besoin, très fort, alors je croque, je saisis, je cueille, tout, tout, tout, chaque onde, des gens arrivent peu à peu pour manger, mais je suis seule, encore, sur mon île, en moi, dans ma coquille, pourtant des mots échangés, avec la serveuse si gentille avec mon fils,

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et le temps de repartir, il fait plus frais, le pied sort, apprécie son poids qui se dégouline en soleils de santé, et,

brusquement, la mer, elle, yaouh, c'est incroyable, comme c'est beau, ses sons, cette vague qui m'a remuée, merci, je me souviens, les lèvres expirent un ah de soulagement de recevoir autant, et les poumons respirent, et le souffle si tendre, le volant se retrouve et passe encore quelques minutes assis en boucle si belle à rubaner la tête encore et encore, comme c'est bon d'aimer, de prendre soin de l'amour, il nous le rend aux centuple, allez pas toujours...

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9 décembre 2015 3 09 /12 /décembre /2015 10:40

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Soleil, soleil, soleil, il y a des matins merveilles,

quand si fluide le réveil, le petit déjeuner, le départ, avec le jeune homme autiste,

une belle route, des jaunes genêts sur les côtés, le soleil en prime,

même si les bouts de doigts gelés par les cinq degrés affichés,

un retour, la dame de la droguerie, s'étonne de la disparition de la boîte aux lettres,

c'est bon j'en ai trois à mettre aussi, je les prends vers la poste,

puis un coucou ici, je repasserai dans un quart d'heure,

le temps de savourer ce réveil matin au marché, comme c'est bon d'être ici,

comme je me sens en vie, tellement,

comme je suis heureuse si je peux y venir avec Imani, en futur,

comme c'est bon toute cette chaleur,

j'aime, avec intensité ce matin d'être si fort de fort,

quand le réveil sa paupière saisit sa chance et sa tristesse,

quand des gens sans logis, par cet hiver à venir, sur les routes, c'est si douloureux, sans mots,

alors...

les bontés, les beautés de vie se ramassent à la pelle pour donner des braises au petit coeur, qui avance ses pas comme l'âme elle aime être amoureuse de cette simple vie d'être,

de savourer cette vie qui se donne,

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et si légère ce matin,

que les yeux éblouis, déjà par le soleil du bois,

tapotent, partagent,

lisent des mots partagés avant d'être jetés,

et c'est bon de complicité,

pour un monde meilleur,

en paix en respect en transmissions, pour une VIE EN AMOUR...

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8 décembre 2015 2 08 /12 /décembre /2015 15:01

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Des grosses brumes ce matin, un peu de fatigue,

et puis le soleil naît,

à cette heure des seize heures, il chauffe,

c'est étrange de voir une petite pâquerette fleurir sur le gazon,

et c'est inattendu et cela met mal à l'aise,

ce n'est pas le Printemps, c'est la fin de l'Automne,

comment vivrons nous, nos saisons, ma petite Imani,

allez youps,

pour le moment,

le départ pour aller rechercher le jeune homme,

et direction SA gym, MON thé,

et youps mon silence, ma solitude, permettent de penser prendre le click en poche...

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 10:42

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Les deux tiges d'amarylis prennent de la hauteur, les deux orchidées savourent les feuilles en haut de la tige, le nouvel blanc prend une jolie pause, comme c'est beau de les regarder vivre,

le petit bois derrière en beautés de soleils, ses jolis couleurs en feuilles, les roses sont encore belles, les bégonias de rouges, c'est une fin d'Automne qui semble loin de l'hiver, il fait doux treize degrés,

les tulipes leurs roses, éclairent le regard, qui se laisse séduire, comme un bateau son cours qui se laisse flotter, de port en port de miel, cueillettes des jolis et des bons, qui dessine une vie aux points d'ouvrage de soi, loin des mots inutiles, des mensonges du monde,

ce petit lieu charmant si simple me séduit, presque huit ans après comme au premier jour...

pourtant il faudra bien bouger aller ailleurs, quand les petits enfants ne pourront plus bouger dans ce little espace qui ne contient que de la vie, mais manque de surfaces, pour leurs pas, leurs rebonds, les doux partages, ensemble, la joie d'être grand parent, c'est d'offrir l'ouverture, les balades en dehors, et le mouvoir dedans.

*levivre ce sablier qui s'étrangle en un temps, qui filtre prend tout le temps, saisit que l'essentiel, pour se refaire santé dans un vécu d'autisme qui fut si lourd si plein, de brouhahas immenses, dans la beauté d'aimer qui permet tant et tant, juste à aimer dedans,

ensuite le repos est là, les fatigues derrière, on peut r'ouvrir ses doux, ses capacités d'accueillir bien plus, dans le cours du temps,

c'est tellement joli, la magie d'être ensemble,

ma petite fille chérie, trois semaines et demi que tu es partie, dans trois semaines on se revoit, c'est une grande chance,

dans un autre pays, je te verrai si peu, peut être qu'une fois par an, et pour le moment d'être, je saisis chaque seconde avec toi, quand tu es en présence,

c'est tant un poids compté qu'être ses doux, ensemble, dans une vie pendant...

et le beau et le bon, comme c'est savoureux *levivre sa présence.

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7 décembre 2015 1 07 /12 /décembre /2015 10:32

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Comme il est bon et doux ce réel plein de pleins, en ce matin de soleils,

le lever aérien, un thé, du fromage blanc, et déjà vers dehors, vers le bourg d'à côté,

une boulangerie, ses graines à croquer, un café sur un haut tabouret,

puisque le corps le peut, il aime cette hauteur, cette légèreté de ce lundi matin,

quelques mots, mais pas trop, le réel à cueillir,

dès cet après midi, à St Brévin les pins, une amie revenue de la Polynésie,

son désir tel d'enfant, à l'entendre, à *levivre ce moment à nous deux,

encore dans le réel, qui offre ses paniers de cueillettes leurs mûres,

dans des partages jolis, des rencontres encore,

la vie est à cueillir tant que le corps se porte, permet de conduire au loin,

s'ouvrir des horizons, comme c'est bon régal toutes ces chances de vie,

ICI EST,

et c'est bon,

déjà de le savoir tellement épanoui le jeune homme autiste,

et il en reparlait de son périple en amont, de l'arrivée ici,

après le déménagement, qu'il a vécu si lourd, il l'exprimait hier,

et comme c'est bon, ses mots, qui disent, qui racontent, ses maux, ses tendres aussi,

MERCI LA VIE VRAIMENT,

quand tu nous communiques ton profond en dedans, qui guide, qui éclaire fort,

LE CHEMIN A VENIR!

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6 décembre 2015 7 06 /12 /décembre /2015 23:03

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Trois tulipes roses dans le grand vase,

sept autres dans un verre au centre de la table,

leurs tiges gourmandes s'étaient gorgées bien trop vite,

et les croquées tiges molles, raccourcies, douces ondes.

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