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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 12:10

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Il a été créé tellement puissant, le désir de procréer,

pour que l'humain puisse peupler encore et encore la planète...

et même si juste l'envie de l'art d'être amoureux, un certain art de vivre,

il y a quarante ans,

il faut bien se rendre à l'évidence, que ce désir d'enfant fut si incommensurable,

quand il pointa son sens de vie...

-

Tout ce parcours derrière...

en parents, l'art d'être amoureux s'en prend plein de pleine face habitée par les enfants...

SOUVENT!

-

Cela sauve de ressentir,

plus fort encore, cet art d'être amoureux, cet art de vivre visé,

cela remplit de bels rêves, de tournicotis tendres, cela propulse *levivre,

-

dans le merveilleux de se laisser conduire par soi, avec son gouvernail,

dans son canot à mener le plus loin possible, envie de vie à vie...

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 09:07

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L'horloge chante ses secondes en haut, le bois ne bouge pas, il en jaunit ses bels, le rare brin d'herbe soupoudré de feuilles, se donne un air de vert, de jaune, c'est qu'il en a vu entendu respiré mon brin d'herbe de vie,

de toutes les couleurs de la vie,

et *levivre qu'il en reste, mais comme il est tendresses, mais comme il est puissant de ses sensibles immenses, mais comme cette force de vie si douce et si tranquille, permet d'envisager bien des ans aérés, pour en aider des autres, comme çà sans le faire exprès, dès que le hasard dessine de bien belles rencontres,

sur ce chemin tracé, mais que je signe aussi de mes coups de folies, de mes désirs puissants, de mon envie sa folle de l'aimer cette vie,

par ce regard aimant, qui aime chaque beauté, chaque bon, le plus possible le plus,

c'est bon d'être vivant.

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23 octobre 2015 5 23 /10 /octobre /2015 08:47

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C'est si bon de se ressentir à sa place, un peu bien...

Un pot hier, pour fêter les excellents résultats de la vente de brioches,

en seconde position en ce qui nous concerne...

Une action ponctuelle annuelle, en ce qui me concerne, en bénévole simple, non engagée;

C'est si bon de se ressentir à sa place, si bien...

Quelques mots à la présidente, dont le fils autiste, à l'arrivée,

quelques mots à elle, à mon départ:

- il est le seul responsable de l'action Brioches, je fus bénévole les deux jours,

et ce qui m'a fait chaud au coeur, au delà de l'argent récolté,

c'est de faire passer cette nouvelle pensée, cette approche éducative proposée pour la personne en situation de handicap,

là, je suis là, vous pouvez savoir que je suis là, je veux bien vous aider dans ce sens,

transmettre en témoin qui a vécu de plein de réel,

que la bonne prise en charge, sauve la personne en situation de handicap, des biens pires.

C'est si douloureux de pas me trouver à sa place si mal, tellement...

à ce petit discours, à ce pot, ensemble, en parents, bénévoles extérieurs.

De telles détresses à entendre, je n'en suis pas capable de les entendre. Cela me fait trop mal, car des parents menés par le bout du nez, ont tant fait confiance aux pros d'une génération passée. C'est un noyau costaud de parents qui se soutiennent comme ils peuvent, mais j'ai besoin d'oxygène, d'ailleurs, de fraîcheur, de sons doux, de beautés à découvrir, en ce qui me concerne.

C'est si vivifiant pour son sens à soi, qui mérite d'être aimé, à sa place,si fort...

de suivre son courant de pensée à soi, sans se laisser étouffer, envahir, dévorer, par des chagrins alentour pour lesquels on est impuissant. C'est impossible en un claquement de doigt de changer une pensée en face.

C'est si essentiel, ensuite, seule, si égarée, sans place, tant de temps...

de louper une sortie, de prendre la troisième ensuite, de traverser la campagne, ses noirs ses jolis, cette Nature si forte, pour aérer cette heure et quart, de respirer, expirer, inspirer, se sentir revivre encore, yaouh, comme c'est bon, essentiel, magique.

C'est merveilleux, ce matin, de sortir vers le bourg, bien à sa place, ici, pour le moment...

d'aller chercher le pain, à la boucherie, lâcher prise s'envoler encore et encore, rêver les yeux leurs tendres, pas résignée, pas en attente, juste dans un joli courant choisi pour presque tout.

C'est si souvent Youpsdegloupdepoufdeouf, que m'être en poésie, ma place si tendre, la majorité du temps...

c'est bon où cela place, laisse de jolies traces,

*levivre en amour, son parcours, c'est si léger souvent, de *levivre ainsi fait.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 14:10

C'est immense de ne pas être seul, de savoir que quelqu'une est sur la côte, à trente minutes, en semaine dans le bourg,

cela permet d'avancer dans cette autre région d'adoption,

et c'est étrange, cela permet d'envisager de quitter ce bourg de nid cocon d'atterrissage il y a huit ans, de partir plus loin peut être, un lieu neuf, à habiter à vivre à se ressentir si autre si en besoin d'autres parts, cela prendra le temps nécessaire, son jour le jour, ce lieu est un petit ravissement pour être...

C'est émouvant d'être ce papillon qui se crysalide ses ailes, se renouvelle, vole d'autres ailes, se recrysalide,

*levivre une éternelle renaissance encore et encore,

pour ressentir que le souffle est doux, la tête sa tranquille, le chemin éclairé.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 14:07

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Bientôt huit ans, ici, dans cet Ouest, en celle du Nord descendu,

et une amie, sa précieuse,

beaucoup de connaissances, et quelques unes plus proches,

on ne choisit pas d'entrer en amitié,

c'est le hasard, le comme çà, des partages au delà,

des sens communs, des différences tellement grandes aussi,

la richesse des échanges,

nous sommes déracinées, avons repris radicelles ici...

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 13:24

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C'est presque pas croyable, la ronde du temps,

les yeux émerveillés devant un magazine de petits tricots,

une dame gentille me guide un peu, me rassure,

c'est vrai que je tricotais il y a quarante cinq ans pour moi,

que des layettes, un pull pour ma fille aînée,

puis cette bousculade en coeur, sur ce chemin autisme, tellement de temps dedans,

il paraît qu'on se rappelle des gestes faits, comme ceux de nager,

alors, mon petit paquet avec ses laines si douces va se lancer,

à la conquête de faire renaître mes aiguilles tendres,

comme il y a trente deux ans, en attendant ma fille,

cette fois ma petite fille, sera l'heureuse élue, à mon coeur tant ému,

et ce n'est plus la même toto,

mais c'est tellement chargé de rappels de vécus en passé,

cette cherchaille de siège auto, pour aller la chercher au train,

c'est infiniment précieux, tout cela,

ce passé qui se mêle au présent et se marche vers demain,

je suis presque bouleversée, si attendrie, yaouh, la larme à l'oeil,

à la toucher cette laine, à la rêver dedans, ma petite chérie, si douce,

*levivre, lavie, je suis devant si humble,

vos cadeaux sont immenses,

merci merci la vie, mes yeux pour voir l'enfance,

cette si grande innocence, mes mains pour tricoter,

c'est une chance immense qu'en santé se réveiller,

mais c'est une peine lourde, aussi,

comme la vie, dans son noir quand le blanc,

devrait être pour chacun.

C'est tellement de chaleurs qu'il faut pour un enfant,

nul ne choisit de naître, c'est une grande injustice,

la vie cette imparfaite, déjà pour procréer.

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 16:43

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Mais quel travail de tête

De ne pas travailler

Pas de salaire donné

Mais les joies leurs immenses

D'avoir tout le temps d'aimer

C'est une valeur sure

Quoique celle là aussi...?...

Allez reste à rêver

Le travailler son ciel

Pour *levivre de réel

Ou se le vivre là haut

Dans des songes des pensées

Au plus près des aimés

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 16:09

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Deux nouvelles habitantes à fleurs blanches, et à boules oranges,

se sont posées près des troics orchidées dont deux se vivent si bien, leur seconde tige en feuilles,

tout est calme,

le bouquet de roses jaunes sèches, me regarde avec le visage de ma petite fille, sa main coquine,

elle revient dans quinze jours, pour quelques jours, et quel doux poème que celui là, puisqu'elle est pétillante et en santé, c'est un joli cadeau, que cette petite chouchou,

pourtant, ce fut si difficile, de passer ce cap de grand mère,

c'est tellement plein d'incommensurables voies, une vie précieuse d'un enfant, à venir, venu...

Un enfant c'est un cadeau d'abord, à l'adulte d'être là, pour lui et son devenir...

Tant d'enfants manque du minimum vital qui est celui d'avoir une épaule, un baiser, un regard aimant porteur rêveur dans le réel aussi, pour lui respirer une belle et forte envie de...

*levivre son capital en temps à ne pas le perdre, sur terre.

Pour chaque enfant du monde, et si seulement, chacun d'eux pouvaient avoir ce droit au respect, la liberté, la santé, en AMOUR.

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 16:04

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Une rentrée à cadrer à ce qui paraît le plus juste possible, pour l'aider, le jeune autiste,

cela a pris tout le temps nécessaire depuis début Septembre,

et un dernier RV a fermé doucement, cet emballage de jolies promesses, en avenir,

et comme, je me souhaitais enfin pouvoir prendre plus de distance,

ce fut agréable de l'entendre me dire de lâcher prise, avec l'ESAT et le Foyer d'Hébergement,

c'est possible,

un mail encore cet après midi, pour le Foyer des quatre nuits, un week,

un autre demain pour l'Esat,

et la rentrée se continue plus légèrement en ce qui me concerne,

sachant bien des choses et des trucs essentiels, calés, acceptés...

Je me fête mon lâcher prise, pour m'ouvrir à d'autres défis...

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 21:41

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Ce fut une belle fin d'après midi,

ce fut une si belle soirée,

Ô comme *levivre est savoureux,

quand le temps est donné pour se donner d'aimer,

le jeune homme autiste, ravi, coopérant,

tellement d'efforts de lui pour y arriver,

à ce soir encore,

aidé depuis vingt huit ans par des coeurs d'or,

sur son chemin, dans un passage de vie,

heureuse en surdimensions, c'est tellement,

*lerecevoir vivant de plus en plus, de sa vie,

à lui, qui lui confie sa vie sur terre,

une route, sans projection possible, jamais,

jour après jour,

et quand ce soir fut,

c'est immense, c'est incroyable,

je m'agenouille devant sa vie,

qui me semble éclore plus et plus encore,

comme c'est précieux, ce bonheur qui m'arrive,

encore et encore,

les yeux se ferment encore, revivent cette soirée bénie,

rêve à demain,

dans le réel de l'orthophoniste, la neuropsychologue,

expiration baillement sans lassitude,

pour le moment, ce n'est que des chapelets scintillants,

le coeur n'en revient pas, il remercie,

de nouveaux défis, des pistes à suivre,

pour *legrandir encore,

dans le respect, l'humilité, l'amour...

CE QUE CHACUN DEVRAIT AVOIR SUR TERRE!

dans le sein de sa mère, le biberon du monde,

le petit pois son vert, une feuille ses nervures,

pour se contenter de vivre sans envie d'acheter.

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