C'est pas facile, comment écrire ce qui m'arrive en intérieur ce soir cet après midi...
Quand le store extérieur extérieur ne se ferme pas qu il faut partir car les petits enfants à récupérer à la crèche et à l'école. Alors je pars seule....fatiguée d'être si seule encore.
Puis son sourire à la sortie, la cousine camerounaise qui va chercher son petit frère en bus, la clé de la cave introuvable pour prendre nos sièges auto de la voiture prêtée car leur voiture volée dans le garage de l'appartement, les clés laissées dans la boite aux lettres...
On va en bonnes humeurs à la boulangerie, puis en face à face devant un chocolat qui refroidit et un café que j'apprécie...puis elle bouge tant que la table vacille que mon portable reposé après un whatshap avec grand papa dans une mare de café...ce soir sur la radiateur...mais probablement noyé....
Puis le retour, elle est hyper fatiguée, veut se balader, c'est pas simple d'avancer....mon passé resurgit encore....
Une fois rentrées, je m'apaise...et son frère rentre, remonté, en super forme, oublié son vaccin pour la fièvre jaune, en incubation de la varicelle qui m'a fait flipper.
Entendre les inquiétudes de la cousine dépassée, je comprends fort.
Puis il faut intervenir, mettre de l'ordre dans ce petit monde bien énervé.
L'eau du bain coule....Elle a pris un magazine d'activités avec autocollants...la maman qui rentre sauve... en fin presque...elle porte sa journée de travail sur Rennes en RV. Son petit en manque, sa plus grande aussi, même si elle ne formule pas.
Un partage avec elle, son frère prend son bain...puis son tour, un livre avec lui.....
Et le plat amené le bienvenue est chaud, à table, des petites tomates, des trucs des machins à suivre...J'ai peur pour le plus petit car son oeil si ouvert...et sa soeur avec l'étiquette de TED posée pour le moment, à suivre. Une AVS demandée...
La toto repart vers la Brière et rentre vers 21 heures,
En fin de matinée, j'avais le ressenti d'apprécier enfin le calme du jardin, que tant de batailles derrière, le pas léger, optimiste, ce soir cela pèse...du poids des 32 ans de mon fils autiste, ma vie dedans, mes rêves durement arrachés à moi. Mes libertés réduites tellement quand j'aime aimer.