Il se lève, 7H20, et ferme la porte de la chambre pour ne pas se faire entendre. Mon sommeil se réveille de suite, on se retrouve sur le palier, il est calme, je lui dis que je vais préparer le café, il ne dit rien, c'est bon signe,
je sais que j'ai laissé le pot avec les grains, en bas, et en ce moment, c'est inutile, voir dangereux de le tenter, car sa limite, il ne peut s'y arrêter,
cela lui est impossible, actuellement, et bien conscient quand il la dépasse, cela déchaîne ses agacements envers lui, l'autre,
c'est un passage de vie ainsi fait,
hier s'est manipulé beaucoup en intérieur pour visualiser le *Aujourd'hui se vit comment?, en fatigues, en effondrements, en rebondissement encore dans l'après midi...
et se sentir soutenu, penser faire le meilleur pour le jeune homme autiste, est ce qu'il y a de mieux pour le parent,
*le plus dur ce n'est pas de vivre, de faire, dans un vécu en autisme,
le plus douloureux, reste, à mes yeux, de se ressentir parent impuissant, désorienté devant l'âge adule où tout est d'oeil neuf à découvrir sans guidance, qu'avec bon sens, amour, en patience moins grande, parfois la lassitude est,
L'AIDE D'UN PRO EST ENCORE INDISPENSABLE,
Le parent reste donc précieux, à tout âge, sa vie est une mine d'or, à se conserver en vie, le plus loin...
et pourtant, il est si clair de constater qu'il peut se sentir dépassé, par la vie!
les dernières semaines furent si douloureuses à voir, si épuisantes à vivre!
le zona, en cause? peut être! fort certainement! lui et le reste...
A devant, ce jour semble s'ouvrir plus apaisé! et je le brasse ces ondes bonnes! le café doux et bon, le pain si tendre goût, le calme in littlehome, aucun bruit, de la vie de départ de week, comme c'est bon d'y goûter, une chance si vraie quand la vie se vit ainsi!