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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 06:57

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Il se lève, 7H20, et ferme la porte de la chambre pour ne pas se faire entendre. Mon sommeil se réveille de suite, on se retrouve sur le palier, il est calme, je lui dis que je vais préparer le café, il ne dit rien, c'est bon signe,

je sais que j'ai laissé le pot avec les grains, en bas, et en ce moment, c'est inutile, voir dangereux de le tenter, car sa limite, il ne peut s'y arrêter,

cela lui est impossible, actuellement, et bien conscient quand il la dépasse, cela déchaîne ses agacements envers lui, l'autre,

 

c'est un passage de vie ainsi fait,

 

hier s'est manipulé beaucoup en intérieur pour visualiser le *Aujourd'hui se vit comment?, en fatigues, en effondrements, en rebondissement encore dans l'après midi...

 

 

 

et se sentir soutenu, penser faire le meilleur pour le jeune homme autiste, est ce qu'il y a de mieux pour le parent,

 

*le plus dur ce n'est pas de vivre, de faire, dans un vécu en autisme,

le plus douloureux, reste, à mes yeux, de se ressentir parent impuissant, désorienté devant l'âge adule où tout est d'oeil neuf à découvrir sans guidance, qu'avec bon sens, amour, en patience moins grande, parfois la lassitude est,

 

L'AIDE D'UN PRO EST ENCORE INDISPENSABLE,

 

 

 

Le parent reste donc précieux, à tout âge, sa vie est une mine d'or, à se conserver en vie, le plus loin...

et pourtant, il est si clair de constater qu'il peut se sentir dépassé, par la vie!

les dernières semaines furent si douloureuses à voir, si épuisantes à vivre!

le zona, en cause? peut être! fort certainement! lui et le reste...

 

A devant, ce jour semble s'ouvrir plus apaisé! et je le brasse ces ondes bonnes! le café doux et bon, le pain si tendre goût, le calme in littlehome, aucun bruit, de la vie de départ de week, comme c'est bon d'y goûter, une chance si vraie quand la vie se vit ainsi!

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 21:02

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La vie est composée de matière que la lumière fait vivre.

Et quand en autisme, une période de grandes perturbations, à traverser,

en espérant en voir le bout,

c'est incroyable de vérité de constater comme sa matière, il a du mal à tout gérer,

lui, autonome, de toilette,

voilà la cuvette souillée, le contour wc brouillé hier soir, le carrelage peint ce soir,

 

la matière,

une matière de vie,

et celle là, qu'est ce qu'elle donne à lire?!

 

tellement son équilibre, le funambule du ventre,

qui chaussé de ballerines, remet ses gros souliers,

qui maltraite les airs, en odeurs, en haut de coeur,

 

c'est cette folie, la vie, sa matière ainsi faite,

 

vite que cet épisode soit derrière, tout derrière,

car dedans tout dedans, la lumière se fait rare,

 

et les serrer bien fort ses petits désespoirs,

pour en recueillir sa goutte de bel espoir vivant,

 

car chaque jour est son autre,

et c'est fort bien ainsi,

à devenir devant,

travaillé de sa matière, au passé tout dedans,

 

à le filtrer nectar pour se donner à vivre,

à larguer les boues noires qui donnent la nausée.

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 14:30

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Viens

Donne moi la main

On se part pêcher les rayons

Il fait soleil dehors

Couvre toi bien

Je serai ton écharpe

Pour que toi et moi

On se vole

Le firmament

Le doux câlin du temps

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 13:57

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Le foyer d'hébergement n'est pas le cap unique, 

il est nécessaire de vital, c'est un fait,

 

dans une rubrique en journaux,

chacun il meurt un jour de vie, le parent aussi,

 

ce qui reste au goût du jour, tellement,

c'est qu'il soit dans son équilibre, le jeune homme autiste,

 

et dans cette marche ce périple de temps,

c'est qu'il s'y perd un peu beaucoup en ce moment,

 

la vie lui demande tellement bien trop,

de prouesses, d'efforts encore....

 

qu'il y a de quoi vraiment,

de se retrouver en girouette,

 

qui se laisse aller dans le vent,

grinçant sa rouille au fil du temps.

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:12

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Cela fait du bien d'être entendu,

pour la cause de l'autisme,

au plus près, au plus vrai,

de la cruelle réalité!

 

Cela fait du bien!

 

Tant pensent que l'Etat FAIT,

et que tant de familles sans solutions,

 

laissées pour compte avant 20 ans,

et de manière systématique après 20 ans.

 

Alors si l'écriture peut aider d'autres familles,

si convaincue que vivre en autisme,

c'est une lutte de chaque instant,

un tel travail d'agir, de dire,

et que cela vaut la peine,

 

et que ensuite, il faut garder les acquis,

et lutter encore,

pour trouver la moins pire des solutions,

et tout tenter pour s'oser y arriver,

 

à SA DELIVRANCE A L'ETRE AUTISTE,

 

car éclairé, entendu, guidé,

jour après jour,

il se construit pour le meilleur de lui à se vivre,

 

de par ce monde si étrange,

qui devrait être à genoux devant le démuni!

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:04

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Le réveil sur du rude,

c'est pas simple, de savoir qu'une enveloppe se grossit de certificats,

pour que le jeune homme autiste obtienne une place au foyer d'hébergement de semaine, un week pas mois,

 

d'autant quand l'après midi du jour d'avant ne s'est pas trop mal passée,

le passage au magasin de jouets avec les puzzles, quelque peu crépitant, mais bon enfant!

 

Mais même si pour le coeur d'une mère, c'est douloureux, de *trancher pour la vie de son enfant devenu adulte comme ils disent, même si en autisme que signifie vraiment le mot adulte, censé être autonome de plein!

 

Alors la mère sage secoue la mère bien trop sensible, le chemin est en route, il faut continuer,

POUR LUI,

et aussi car la mère aimante visualise que sa fatigue tombe bien plus vite, bien plus drue, que la patience est moins là, qu'il faut aller la chercher plus loin, que les nerfs sont plus à fleur de peau,

et comme en autisme, il reste essentiel de rester le plus calme possible, devant une crise,

 

il faut avancer encore, et avec son corps de terre qui doit tenir le coup, déjà, si humble de lui avec ses limites!

 

Car...

car une mère elle n'a pas vraiment de limites, en amour...

 

La Toto descend le coteau son petit matin, histoire de faire jolis ses cheveux,

et de la lecture différente,

 

un Marie Claire, s'ouvre,

et Ô surprise, des pages sur l'autisme,

 

à se lire, perplexe, à lire le contenu,

 

et,

 

Ô MERVEILLE, DE VIE VRAIE,

 

un fort beau texte, qui débrousaille éclaire de vrai, sur L'AUTISME EN FRANCE EN 2010.

 

C'est dans le MARIE CLAIRE DE NOVEMBRE!

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 22:55

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On ne choisit pas d'écrire,

ou pas vraiment,

l'écrire il dit,

tout simplement,

*viens mon ami, E,

 

donne moi ta main,

prête moi ta plume,

et vis ta vie,

à travers moi,

 

palpite Là,

ta corde sensible,

 

au plus profond,

*bien au delà,

vivre toi là,

 

de nous vibrer,

nos sens secrets,

 

dans notre intime,

notre vie vraie,

 

regard de l'être,

de son vivant.

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 22:17

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On fait comme on peut

avec son peu d'être

dans la vie.

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 22:05

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Il fait moins quatre degrés dehors,

même si le sol est sec pour les totos,

des hommes sont sans toit,

dans ce pays de France,

et dans d'autres pays,

 

et l'Humain

pour l'Humain?!

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 20:24

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Tout au fond de mon noir, parfois, tu me prêtes l'oreille, mon amour, au choeur de la forêt que me bruissent ses feuilles,
et je marche mon âme, et la pose sa branche, quand une traversée bien plus son essouflant, parfois c'est un seul jour, parfois c'est plus de jours,
c'est bon de me reposer, de me poser ses feuilles, celles faites pour t'aimer, juste t'aimer de toi, ma vie, mon bout de vie, qui soudain m'apparaît,
et c'est parfois magique, de la trouver derrière un tronc son fil d'élan qui guide vers devant, en bonne décision, dans le bel léger de la vie de toute sa gravité à s'envoler tellement, haut, si haut dans le ciel,
parfois c'est un gros tronc pas assez encore gros qui découvre le choix qui s'explose tellement, de vue devant son seuil,
et pourtant mille fois, c'est bon de se poser, de prendre et de poser ce choix bien trop épais,

c'est tellement dans l'intime, le tellement délicat, que se trace un voyage qui n'appartient qu'à soi, qui fait de bels ombrages, de bels rayons de joie,

quand l'amour de son grand, d'un désir son bel souffle, c'est si précieux son poids, que pourtant ce raffiné, cet élégant tellement un seul brin d'herbe le cache, le rend bel invisible,

les belles choses, elles sont, comme la lumière des êtres un pouvoir tellement de s'exister dans peu, dans cet insignifiant, qui navigue la vie dans un courant merveilles,

qui laisse différent, un nouveau né tellement,
par un jour grand de vie d'une rencontre sublîme dans son rare délicat son ombre sa toute clairière.

 

déposé chez http://voirouregarder.typepad.com/

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